Sans pression
Design d’objet
2023
Design d’objet
2023
2023
Sans pression est une famille d’objets d’arrosages permettant de rendre visible et de réguler sa consommation en eau. Ces objets utilisent de nombreux principes physiques simples, comme la coupe de Pythagore, les vases communicants, le tourniquet hydraulique, pour se passer de l’eau du réseau et s’alimenter essentiellement d’eau de pluie. À la frontière entre objets pédagogiques et techniques ses dispositifs s’intègrent dans une démarche de revalorisation des ressources naturelles au sein de notre quotidien pour permettre aux utilisateur.ices de devenir acteur.ices du changement.
Récupérateur d’eau de pluie
Après avoir identifiés le toit comme surface optimal de récolte de l’eau de pluie, je cherche à déplacer l’eau récoltée au coeur du potager pour faciliter l’arrosage manuel. En utilisant la pression exercée par la chute de 3m de haut dans un tuyau souple l’eau se déplace sur plus de 50m sans pression du réseau ni effort.
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Après avoir identifiés le toit comme surface optimal de récolte de l’eau de pluie, je cherche à déplacer l’eau récoltée au coeur du potager pour faciliter l’arrosage manuel. En utilisant la pression exercée par la chute de 3m de haut dans un tuyau souple l’eau se déplace sur plus de 50m sans pression du réseau ni effort.
Je développe un récupérateur d’eau de pluie se fixant sur une gouttière qui rassemble l’eau récoltée de la toiture d’une habitation individuelle. À la fois éléments symboliques et techniques se dispositifs est le point d’amorçage permettant aux utilisateur.ices de s’extraire du réseau d’eau potable et reprendre conscience de ses consommations en eau.
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Cuve de stockage
Une fois l’eau acheminée elle remplie une cuve au centre du jardin, ce qui permet de réduire suffisamment la distance à parcourir pour pouvoir utiliser des outils simples et économes, comme l’arrosoir pour irriguer les cultures.
Cette cuve contient une réserve tampon de 500 litres qui lisse les éventuels manques hydriques. Son volume correspond aux besoins en eau d’un jardin de 50m2 dans une région tempérée, pour une période de deux mois en plein été.
En définissant une limite des stocks disponible et en le donnant à voir grâce à un système de graduation se dispositifs cherche rompre un sentiment d’infinité de la ressource en eau et génère une auto limitation de la part des utilisateur.ices qui peuvent adapter leurs usages et leurs plantations à la quantité d’eau disponible. Pour donner une indication claire du niveau d’eau, le robinet glisse le long d’une rainure en fonction du volume d’eau restant, grâce à un système flotteur à l’intérieur de la cuve.
Une fois l’eau acheminée elle remplie une cuve au centre du jardin, ce qui permet de réduire suffisamment la distance à parcourir pour pouvoir utiliser des outils simples et économes, comme l’arrosoir pour irriguer les cultures.
Cette cuve contient une réserve tampon de 500 litres qui lisse les éventuels manques hydriques. Son volume correspond aux besoins en eau d’un jardin de 50m2 dans une région tempérée, pour une période de deux mois en plein été.
En définissant une limite des stocks disponible et en le donnant à voir grâce à un système de graduation se dispositifs cherche rompre un sentiment d’infinité de la ressource en eau et génère une auto limitation de la part des utilisateur.ices qui peuvent adapter leurs usages et leurs plantations à la quantité d’eau disponible. Pour donner une indication claire du niveau d’eau, le robinet glisse le long d’une rainure en fonction du volume d’eau restant, grâce à un système flotteur à l’intérieur de la cuve.
La cuve est pensée pour délivrer une quantité d’eau définie qui correspond au volume de l’arrosoir. Son remplissage est donc simplifié : on vient poser l’arrosoir sur le robinet, ce qui déclenche l’arrivée d’eau
Illustration : Marie Marcombe
Éclatés technique : Mathilde Nguyen